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Lagrange, Jacques (1917-1995)

Présentation du fonds

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  • Présentation

  • Notice biographique

    Jacques Lagrange est né en 1917 et décédé en 1995. Vers l’âge de 16 ans, il apprend le dessin en côtoyant un oncle qui était professeur à l’école municipale de dessin de Paris. Il entre ensuite en 1933 à l’Ecole des arts décoratifs et fréquente également l’atelier libre de gravure de l’Ecole des beaux-arts de Paris. Lors de son service militaire dans la région d’Angers, il découvre la tapisserie de l’Apocalypse.

    Prisonnier de guerre en Allemagne de 1940 à 1943, Jacques Lagrange rentre en France à cause de problèmes de santé et se réfugie avec son frère en province afin d’échapper au STO. En 1945, il intègre le groupe de la Nouvelle Ecole de Paris. En réalité, au sein du mouvement, il appartient davantage au courant de l’Abstraction, non-figuration, figuration allusive auquel se rattachent des artistes comme Bazaine, Bissière, de Staël, Manessier ou Soulages. En 1946, il commence une collaboration avec les ateliers de tapisserie d’Aubusson en signant de très nombreux cartons dont il surveillera attentivement la réalisation en partageant son temps entre son atelier parisien et la Creuse, où il achète une maison à Ahun. Ses peintures et tapisseries sont exposées dans plusieurs galeries parisiennes au cours des années 1950 et 1960, notamment la galerie Villand et Galanis.

    Il rencontre Jacques Tati en 1945, dont il sera très proche et avec qui il travaillera. Il est coscénariste des Vacances de monsieur Hulot (1953), de Mon oncle (1958), de Playtime (1967) et de Trafic (1971). Il signe certains des décors. Ses dessins pour la villa Arpel de Mon oncle ont été exposés à plusieurs reprises (« La ville en Tatirama », IFA en 2002 et rétrospective Tati à la Cinémathèque en 2009).

    Jacques Lagrange est aussi l’auteur de projets de 1% artistiques pour des bâtiments, notamment un plafond de 600 mètres carrés pour la tour Croulebarbe (1957-1959) et le pavement en marbre de la faculté des sciences de Jussieu (1967-1972), deux réalisations de l’architecte Edouard Albert.

    Jacques Lagrange a enseigné à l’Ecole des Beaux-arts de Paris.

  • Présentation du contenu

    Ce petit fonds se compose d’études pour les sols de la faculté de Jussieu, accompagnés d’un dossier de correspondance, d’études à petite échelle, et de photographies du chantier ; d’un dossier concernant la tour Croulebarbe; de dossiers concernant des projets de 1% artistique ; de documents biographiques.

  • Importance matérielle

    4 boites cauchard, 1 boite plate B4, 1 boite à rouleaux, 10 pochettes grand format.
  • Historique de la conservation

    Avant leur don, les archives ont été conservées par Jacques Lagrange lui-même puis par sa compagne Hyacinthe Moreau-Lalande au décès de celui-ci.

  • Conditions d'accès

    Il n'y a pas de restriction juridique à la consultation du fonds.
  • Mentions obligatoires

    SIAF/Cité de l'architecture et du patrimoine/Archives d'architecture contemporaine/ADAGP-année

  • Traitement archivistique

  • Historique du traitement

    Franck Delorme et Christel Palant-Frapier : classement de l'ensemble des dossiers, dessins et photographies, juin-septembre 2013.

  • Auteur(s) de l'instrument de recherche

    Christel Palant-Frapier, Franck Delorme
  • Mode de classement

    Le fonds se compose de :

    - 3 boites de pièces écrites, cotées 428 IFA 1 à 3 ;

    - 12 pochettes petit format de dessins et photographies, cotées 428 IFA 101/1 à 101/12 ;

    - 10 pochettes grand format contenant des études pour les sols de Jussieu, cotées 428 IFA 201 à 210 ;

    - 5 rouleaux d'études pour les sols de Jussieu, cotés 428 IFA 301/1 à 301/5 ;

    - 1 boite plate de dessins et photographies, cotée 428 IFA 401.

  • Tris et éliminations

    Aucune élimination significative n'a été pratiquée.

  • Sources complémentaires

  • Bibliographie

    Annette Roche, « Le 1 %, de la faculté des sciences de Paris à l’Université Pierre et Marie Curie : inventaire, restauration, valorisation d’un patrimoine artistique méconnu », In Situ [En ligne], 17 | 2011, mis en ligne le 19 janvier 2012, consulté le 16 septembre 2013. URL : http://insitu.revues.org/889 ; DOI : 10.4000/insitu.889

  • Date de mise à jour

    15/03/2024