Ce chapitre regroupe tous les projets et réalisations effectuées par André Leconte hors de France et ne figurant pas dans les chapitres précédents (voir note ci-dessous). Si André Leconte réalise de nombreux voyages à l'étranger dès les années 1930, c'est à partir de 1945 que sa production architecturale s'ouvre considérablement au-delà des frontières, et notamment au Moyen-Orient. Extrêmement actif au Liban et en Syrie, André Leconte réalise à Beyrouth une clinique, un centre commercial, la maison-mère des Filles de la Charité, ainsi que différentes infrastructures scolaires. En Syrie, la production de l'architecte est perceptible tant à Damas, où il construit un important centre financier dans les années 1950, qu'à Alep, où il intervient sur des architectures hospitalières, sur un collège des maristes et sur des immeubles d'habitations. Il réalise aussi de façon ponctuelle quelques projets à Bagdad (Irak), Téhéran et Ispahan (Iran), à Tel-Aviv (Israël), ou encore à Djeddah (Arabie saoudite). Il est également actif entre 1955 et 1958 au Venezuela, où il dirige la construction de deux agences bancaires à Caracas et à Maracay. Enfin, l'activité d'André Leconte à l'étranger est aussi marquée par des opérations urbaines réalisées en Mauritanie à la suite de l'indépendance du pays. Il y réalise un plan d'aménagement urbain de Port-Etienne (Nouadhibou) et dirige également la construction et l'aménagement de la nouvelle capitale politique, Nouakchott, sur l'emplacement d'un ancien village de nomades. Nota: dans le cadre de sa fonction d'architecte en chef du Crédit lyonnais, André Leconte est également amené à réaliser des agences bancaires au Maroc, au Sénégal et en Côte d'Ivoire, à Port-Soudan et à Karthoum ainsi qu'a Lisbonne et à Porto. Il édifie également un aéroport à Beyrouth, au Maroc et en Tunisie (cf. chapitres G et H).
