Etiquette | Contenu de champ |
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Auteur(s) du projet | Pierre Long, cinéaste ![]() |
Commanditaire(s) | Société La Construction moderne française (CMF, Chamarande, Essonne) ![]() |
Autre(s) protagoniste(s) | Auguste Mionne, ingénieur : intermédiaire entre Candilis et Pierre Long. ![]() ![]() |
Localisation | |
Programme | film couleur, 16 mm, de 20 mn, sur les quartiers de La Citadelle et des Escanaux. |
Etat | sans objet. |
Datation de l'objet | 1959 = correspondance. |
Commentaire | film retranscrit sur bande VHS (sans bande son). La sonorisation prévue ne semble pas avoir été réalisée. Bagnols-sur-Cèze est une opération abondamment médiatisée. Candilis n’est pas absent de cette stratégie de diffusion de son projet : c’est lui qui commande en mai 1959 à la Société des travaux aériens du Midi un reportage photographique sur le chantier, et c’est lui également qui entre en contact au même moment avec le cinéaste Pierre Long, pour «réaliser, dans des conditions particulièrement économiques, une sorte de compte rendu cinématographique de bonne qualité sur [ses] réalisations de Bagnols-sur-Cèze» [lettre de P. Long à A. Mionne, 29 mai 1959, 236 IFA 365/5]. P. Long souligne que c’est Candilis qui lui a fourni «l’essentiel des idées et des thèmes qui doivent être développés», mais les négociations financières se font par l’intermédiaire d’Aguste Mionne, PDG de la Construction moderne française, et principal entrepreneur des chantiers de l’office de HLM et de la SEMIB. Dans la lettre déjà citée, P. Long lui indique notamment : «Il nous reste à vous dire qqs mots de l’intérêt que présentera pour vous la réalisation d’un film comme celui que nous vous proposons. Il ne s’agit plus seulement d’une référence en images; il s’agira de l’illustration d’une certaine philosophie de l’habitat moderne qui intéressera nécessairement tous les publics pour peu qu’ils soient sensibilisés sur ces questions, et qui liera le nom de vos établissements à une certaine manière de faire et de penser qui constitue, croyons-nous, une opération d’information et de relations publiques d’une qualité exceptionnelle.» La version du scénario que Long transmet à Mionne fin mai 1959 -- dans laquelle il souhaite mettre en exergue le contexte rural, la création d’une ville nouvelle et la démarche projectuelle des concepteurs -- ne nous est parvenue qu’à l’état d’ébauche, et sans bande son. Malgré la carence d’une «musique de qualité, qui soit adaptée aux images et aux idées», les séquences de ce film parviennent à transmettre un peu de cet idéal qui a nourri l’époque, où «[la construction] de cet ensemble harmonieux doit apporter un peu plus de bonheur de vivre à toute une population». Note de Samuel Lacaille, 2000. |